Dix heures douze sur le quai de la gare
Il est dix heures douze à l’horloge lumineuse. L’heure de pointe a passé sur les quais du métro comme une tornade d’ennui pressée, abandonnant sur les sièges en plastique colorés des dizaines de journaux gratuits et quelques papiers gras et froissés, imprimés à l’enseigne des boulangeries bon marché postées à l’entrée des stations et qui