Chercher des coquillages sur la plage est une occupation éreintante et magique. J’ai retrouvé dans les cartons le produit de quelques unes de ces pêches miraculeuses que je m’amuse de temps en temps à ressortir et à trier – comme, sans doute, je le ferais si j’avais à disposition une montagne de bijoux, et avec, je suppose, un plaisir équivalent – en me demandant comment tirer parti de ce trésor sans valeur qui dort la plupart du temps dans de petites pochettes molletonnées et tient dans une boîte minuscule.
Je n’ai pas encore trouvé l’usage que je pourrais en faire, mais les voir ainsi rangés à la façon d’un inventaire m’a donné quelques idées et l’occasion de commencer à apprivoiser cette belle lumière, qui s’invite chaque jour à ma table à partir de onze heures du matin…
J’ai envie, je crois, d’exploiter cette idée d’inventaire. Je ne sais pas encore comment et ces photos ne sont qu’un bref croquis. Je me rends compte aussi, en les regardant, que travailler aux côtés d’un excellent technicien de l’image pour ma chronique en stop motion, me rend beaucoup plus exigeante en matière de photographie : ces images me mettent face à de nombreuses questions que je ne sais pas encore comment résoudre : des ombres que je n’arrive pas à chasser, un grain que je ne sais pas comment obtenir, des tons mal réglés, une composition jamais aussi nette que je le voudrais… C’est très frustrant, même si je sais que forcément, tout cela me fera progresser d’une façon ou d’une autre.
Allons bon, des pistes pour s’améliorer, un début d’idée… et sous les jérémiades, me voici finalement destinataire de deux très bonnes nouvelles.