Dimanche matin. Le marché. Un groupe chante « le vent nous portera » à la cale, et on entend en sourdine des vagues pas très loin. Installée à la table du jardin, le parasol ouvert même s’il fait un peu gris, je trie les photos d’hier soir. La petite girouette de la maison bleue, un exercice rituel : j’ai des centaines, peut être des milliers de photos d’elle.
Et je m’interroge, comme à chaque fois qu’il est temps de reprendre la route. L’absurdité de ce choix de vie : Paris. Quelle idée, Paris… Un mois de vacances, c’était ce qui me fallait pour reprendre mon souffle. Un mois de repos total. De vie de famille. De calme et de lenteur. Et c’est tout revenu à présent : j’ai de nouveau de l’appétit. Il y a tant d’envies, de joie et de défis dont je me régale déjà. Vraiment je sens que le travail m’appelle et m’enthousiasme. Deux livres qui sortent dans quelques jours. Un Beau Jour. Cachemire et Soie. Plein de choses à accomplir.
Mais Paris. Sérieusement. Non. Chaque fois, c’est toujours l’idée de Paris qui me fait flancher au moment de fermer les valises.
La bonne nouvelle, c’est que j’ai encore plein d’images à partager avec vous. Et ce sera les vacances et la mer pour quelques jours encore, ici ✨😊✨
