Londres à Noël
Londres a pour moi l’effet d’une boîte à musique : quand je m’y promène c’est un peu comme si une main invisible actionnait une manivelle à images où je m’invente une vie rêvée. Sans faire trop d’efforts, je pourrais même entendre en fond sonore la bande son de mon film intérieur. J’imagine, évidemment, que la réalité du Londonien est toute autre, mais n’ayant pour ainsi dire pas la moindre chance de faire l’expérience du quotidien dans cette ville que j’aime tant, je ne vois pas la moindre raison pour m’efforcer d’en discerner les pendants négatifs. M’y promener avec Eleonore Bridge,