Alice devenue grande, avec son lapin blanc
On connaît toutes ça, je crois : fondre pour un objet dont on n’a nul besoin. En général, dans ces cas-là, j’ai une stratégie infaillible. Avant de renoncer à craquer, je cherche à qui je pourrais l’offrir. Ainsi, je cumule la satisfaction immédiate de posséder l’objet de mes désirs, le plaisir de l’offrir et le soulagement par anticipation de ne pas avoir à soupirer en me demandant où diable vais-je donc pouvoir caser un coup de cœur inutile dans un chez moi de poche dont il me faut déjà pousser les murs. Parfois, cependant, je me mens à moi-même. C’était