Tarte aux figues
Pendant longtemps, je n’ai pas aimé les figues. D’abord, ce n’était pas un fruit qu’on trouvait sur les tables bretonne ou normande de ma famille. Et j’avais lu quelque part que ce fruit n’était bon que lorsqu’il atteignait la limite de la pourriture. Or s’il y a une chose qui m’horrifie, ce sont bien les choses pourries. Plutôt me priver de manger que d’avaler, par exemple, une pomme légèrement blettes ou une banane un peu noircie. Le simple fait de l’écrire me donne des hauts le cœur. Autant dire que la figue avait mauvaise presse. Mais j’avais tout de même