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L’orgue de Barbarie

Un orgue de Barbarie. C’est cette petite musique à demi terrifiante de La cité des enfants perdus qui vient chercher la poésie exactement où elle se cache en vous. Ce sont les sons éthérés et lointains d’une fête foraine idéalisée, de celles qui n’existent nulle part ailleurs que dans nos imaginations et qui font que chaque fête foraine est toujours, dès l’instant qu’on a passé l’entrée, une petite déception. C’est l’allure nonchalante et joyeuse d’un garçon sympathique qui actionne la manivelle en souriant, avec l’air bienheureux de ceux qui vont là où leurs pas les portent sans se soucier de

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Le chignon de Monsieur L.

Celles qui ont déjà porté les cheveux longs sont sans doute arrivées à une conclusion proche de celle-ci : lâchés, c’est très bien, mais concrètement, pas franchement confortable (pour danser, faire la cuisine, prendre des photos ou que sais-je) ; attachés, c’est bien joli mais à la longue, pourquoi donc se casser la tête à entretenir une tignasse presque toujours dissimulée sous deux tonnes d’épingles. J’en étais là de ces interrogations apparemment insolubles quand un certain Monsieur L. m’a donné son secret : un chignon qui tient tout seul, sans épingle ni élastique, ni quoi que ce soit de contraignant.

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Reconnaissance de dettes

Ce week-end, à un mariage, mon voisin de table, suédois de son état, s’amusait à comparer les différences culturelles entre nos deux pays. Il me faisait remarquer par exemple qu’en France, on ne cesse de se confondre en « pardon », « excusez-moi » et autres apologies, alors que les suédois, économes en excuses, sont les champions toute catégorie du merci. Je remarque en effet que souvent, les gens éprouvent des difficultés à dire merci (à dire comme à recevoir, parfois). Pourtant si je fais le tour de ce qui me semble important dans la vie, la reconnaissance arrive au premier plan des pensées

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