L’orgue de Barbarie
Un orgue de Barbarie. C’est cette petite musique à demi terrifiante de La cité des enfants perdus qui vient chercher la poésie exactement où elle se cache en vous. Ce sont les sons éthérés et lointains d’une fête foraine idéalisée, de celles qui n’existent nulle part ailleurs que dans nos imaginations et qui font que chaque fête foraine est toujours, dès l’instant qu’on a passé l’entrée, une petite déception. C’est l’allure nonchalante et joyeuse d’un garçon sympathique qui actionne la manivelle en souriant, avec l’air bienheureux de ceux qui vont là où leurs pas les portent sans se soucier de