Juste sous les nuages
À la fête foraine, je suis celle pour qui ça ne va jamais assez vite, jamais assez haut ni assez fort. J’aime avoir l’estomac qui chatouille et de gentilles peurs au creux du plexus solaire. Avoir le cœur bien accroché permet de profiter pleinement de l’instant sans s’inquiéter d’éventuelles conséquences peu appétissantes. Pourtant, après avoir essayé tout ce que les fêtes foraines comptent de manèges retors, celui qui me séduit le plus reste les chaises volantes. Cette idée simple de vous faire tournoyer dans les airs en douceur, exactement comme on voudrait que ce soit si on savait voler. Mais