journal
Vendredi soir, à table, longue discussion à propos des flashmob. Mon petit cousin, apparemment endormi sur la canapé, saisit au vol « bataille de polochon géante ». Le lendemain matin devant les dessins animés, l’idée a déjà fait un long chemin et il est impossible à présent de renoncer à ce projet : participer à la bataille
À en juger par l’adresse improbable où il se trouve, je ne peux m’empêcher de penser que l’atelier-boutique d’Adeline Klam est une adresse qu’on se refile sous le manteau entre adorateurs de papier. Un détail qui ne fait que donner encore un peu plus de charme à l’endroit. Je suis tombée dessus il y a
J’aime l’extrême spécificité de certains savoir-faire. « Marionnettiste à fils », par exemple. Connaissez-vous un métier plus poétique que celui-ci? Il n’existe qu’une société capable d’accomplir le prodige d’installer et animer en quelques jours les vitrines des grands magasins. Inutile de vous dire que lorsqu’on m’a invitée à visiter les coulisses des vitrines de Noël du Printemps,
Il est quinze heures passées à ma montre. J’ai terminé mon reportage photo un peu plus tôt que prévu, du côté du musée d’Orsay. Dans la chocolaterie, la lumière était parfaite et je n’ai eu qu’à me laisser porter par le cadre. J’ai donc un peu de temps pour rejoindre l’arrêt de bus en marchant.
Dimanche matin, les yeux perdus dans le coton du ciel. Dans la cour, les cent fenêtres des immeubles alentours sont encore closes. Seul résonne au loin le cliquetis léger de ce qui doit être un réveil réglé sur une sonnerie douce (quelques notes de harpe électronique sans doute). Pas un bruit de fourchette, ni même
Pour moi, visiter un jardin – je veux dire visiter, et pas buller pendant des heures sur une pelouse ou un fauteuil Luxembourg – est une activité classée dans la catégorie troisième âge avec option « jamais de la vie je ferais une chose pareille ». Ainsi, je me demande encore quel sombre malentendu nous a poussé
